Portrait

Agathe, étudiante à Montréal : "On ne peut pas s'ennuyer à l'université de McGill, c'est impossible"

Par Timothé Boudet, publié le 23 février 2024
1 min

À tout juste 18 ans, son bac en poche, Agathe a décidé de s'inscrire à l'université montréalaise de McGill. Pour l'étudiante, c'est une nouvelle charge de travail et une pédagogie, à la québécoise, à intégrer.

Issue d'un lycée général en France, Agathe a choisi le Canada et l'université McGill de Montréal pour sa réputation. Pour y être admis, pas de concours mais un simple examen du dossier académique. "Ils ne demandaient pas forcément la spécialité au lycée. C'est le fait d'être passée par un lycée général en France qui m'a aidée", précise l'étudiante.

Sélectionnée sans grande difficulté, Agathe suit aujourd'hui des cours de sciences politiques. Quelques mois après sa rentrée, elle paraît toujours aussi convaincue de son choix.

Des cours à la carte qui demandent beaucoup de préparation

Ses journées sont assez chargées : "Je me lève le matin autour de 7-8 heures et je vais à la salle de sport. L'après-midi, je vais en cours ou à la bibliothèque pour travailler. Et puis, j'ai un job étudiant à côté."

Un emploi du temps qui lui convient même si cela lui demande une bonne dose d'organisation personnelle. "On a le choix entre des centaines de cours", explique la jeune femme, qui met en avant la flexibilité de l'université. Au Canada, la liberté académique est primordiale. Pour Agathe, c'est une toute nouvelle façon de travailler qu'il faut anticiper.

"Pour 1h30 de cours, on va avoir une centaine de pages à lire", indique l'étudiante. Une préparation qui représente "entre deux et trois heures par cours". "Pendant le cours, le prof va nous expliquer certaines notions, mais il ne va pas aller dans le détail. Donc, c'est vraiment à nous de faire le travail préparatoire pour comprendre son cours."

Mais ce qui la surprend le plus à McGill, c'est la relation avec les enseignants. "Ici, ils vont nous pousser vers le haut. Il y a même certains profs qui nous demandent de les tutoyer", confie l'étudiante.

"On ne peut pas s'ennuyer à McGill"

En dehors des études, Agathe profite aussi de toutes les activités offertes par l'université. "Il y a plein d'associations étudiantes qui proposent, par exemple, de visiter Québec, Ottawa, etc. Il y a aussi des associations pour partir au ski, pour découvrir Montréal…"

Des événements qui paraissent déterminants pour rencontrer d'autres étudiants et s'acclimater à sa nouvelle vie. "On ne peut pas s'ennuyer à McGill, c'est impossible, il y a trop de choses à faire", conclut Agathe.

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