"C’était un peu la course" : Cindy, étudiante en licence de langue, raconte ses candidatures sur Mon Master
Alors que la phase d'inscription à la plateforme Mon Master s'est terminée le 24 mars dernier, l'Etudiant a rencontré Cindy, étudiante en licence de langues, qui nous a raconté sa découverte de la plateforme et le processus de candidature.
Pour Cindy, étudiante en licence LEA (langues étrangères appliquées) à l'université d'Artois, la découverte de la plateforme Mon Master a été "une galère, un enfer".
Son université a organisé une réunion de présentation de Mon Master seulement cinq jours avant la phase de dépôt des candidatures. Et pour l'étudiante, cette présentation "n'était pas du tout claire". "La réunion a duré une heure, mais finalement c'était surtout pour nous présenter les masters de l'université", résume-t-elle.
Lorsqu'elle demande des précisions à ses professeurs, les informations transmises lui paraissent parfois "contradictoires". "Un prof m'a dit que les lettres de recommandation étaient inutiles, alors qu'un autre m'a affirmé qu'elles étaient indispensables", raconte Cindy.
Selon elle, l'équipe pédagogique manquait d'information sur le sujet. "Les universités ont plusieurs composantes, et il faut déposer un vœu par composante. Ils n'ont pas su nous expliquer cela", affirme l'étudiante.
La plateforme Mon Master intuitive
Après le flou, l'étudiante a rapidement trouvé ses marques. Une fois connectée à la plateforme, Cindy a trouvé le processus intuitif.
"J'ai pu constituer le dossier commun à toutes les universités avec mes relevés de note depuis le bac, mes contrats de travail, mon CV… J'ai ensuite, préparé mes lettres de motivation, et ajouté des pièces spécifiques pour certains masters, comme un projet de mémoire ou des tableaux de notes", résume l'étudiante qui a commencé à postuler deux semaines avant la clôture de la phase d'inscription.
Malgré cette fluidité, la jeune femme note une "perte de temps considérable" pendant la procédure. "Beaucoup de masters ont redemandé les moyennes aux semestres alors que l’intégralité des relevés de notes est fournie dans le dossier commun. De même pour les notes du bac, les diplômes type BAFA ou les conventions de stages", pointe Cindy.
Quatorze candidatures en master
Au bout du processus, Cindy a déposé 14 candidatures en formation initiale, quasiment le maximum autorisé, puisque les étudiants ont droit à 15 vœux en formation initiale et 15 autre en alternance.
L'étudiante, qui vise un master MEEF (Master de l'enseignement, de l'éducation et de la formation), a également postulé dans d'autres masters, notamment Métiers de l'édition et du livre, afin de ne pas tout miser sur la même formation.
Elle a également maillé le territoire et postulé dans plusieurs types d’universités (Lille, La Rochelle, Aix-Marseille, Orléans, Rennes, Caen…)
Prendre le temps de réaliser ses candidatures
Une stratégie qui lui a couté en temps et en engagement. "Une semaine de plus pour déposer mes candidatures n’aurait pas fait de mal, mais je m’y suis peut-être prise un peu tard !", réagit l'étudiante.
Car pour intégrer certains masters, les universités peuvent demander davantage d'information en plus du dossier commun. Pour les dossiers les plus simples - qui demandent uniquement une lettre de motivation et les relevés de notes - Cindy a pu les réaliser très rapidement.
En revanche pour les dossiers plus détaillés, "cela m'a pris plutôt 1h30 a remplir sans compter le temps de recherche et de renseignement à propos du master et de l'établissement", explique Cindy.
"Certaines formations que j’ai ajoutées demandaient des réponses détaillées à des questions, ou la présentation d'un projet de mémoire, raconte Cindy. C’était un peu la course !"
Elle par ailleurs fait face à quelques soucis techniques. "Je n’arrivais pas à ajouter mes justificatifs car le poids des pièces jointes est limité. J’ai fini par les compresser, mais du coup ils sont quasiment illisibles…", prévient-elle.
Un taux d'accès encourageant
Maintenant que cette phase est close, l'étudiante se prépare au test d'entrée pour les masters MEEF. "Je suis plutôt rassurée, car le taux d'acceptation varie entre 60% et 80% selon les masters", explique la jeune femme.
Les fiches détaillées de chaque master précisent en effet le taux d'accès à la formation. Une information rassurante pour Cindy, qui a obtenu 11,6 de moyenne à son dernier semestre.
C'est désormais aux établissements d'examiner les candidatures, jusqu'au 28 mai avant la phase principale d'admission qui se déroulera du 4 au 24 juin.