Comment travailler dans le sport automobile ? (Formule 1, Rallye, Karting...)
Si le métier de pilote automobile est le plus emblématique du secteur, d’autres personnes, moins visibles, œuvrent en coulisse à la réussite d’une course sportive. Des ingénieurs aux commissaires de pistes en passant par les mécaniciens aguerris et les fonctions supports, découvrez des métiers diversifiés exercés par des professionnels unis par une passion commune : la compétition automobile.
Dans « sport automobile » il y a « sport » (qui demande de l’entraînement) et « automobile ». La Formule 1 est la discipline-phare, mais il existe beaucoup d’autres sports mécaniques : le karting, la formule 2, la formule 3, la formule 4, les courses en montagne, le drift, les courses de véhicules historiques, les courses d’endurance automobiles, les courses de motos, les courses sprint (motos, camions, voitures…), les compétitions GT… De quoi susciter des vocations ! Tour des métiers du sport automobile.
Les emplois dans le sport automobile
Les métiers autour du sport automobile sont divers et variés, tout comme les employeurs : organisateurs, écuries, médias, circuit.... Zoom sur certains des métiers les plus indispensables !
Quels métiers pour travailler dans une écurie (de Formule 1) ?
D'autres métiers, sans être employé par une écurie
Pilote de monoplace, pilote de Formule 1
Vous vous rêvez dans la peau de Pierre Gasly, d’Esteban Ocon, de Charles Leclerc ou Lewis Hamilton ? Si le pilote de formule 1 est très médiatisé, il arrive en « fin de course » pour piloter les monoplaces les plus puissantes de la planète imaginées en amont par des ingénieurs. Seuls 20 pilotes dans le monde ont la chance de concourir en Formule 1, mais il existe d'autres catégories : formule 2 ; 3 ; 4, F1 academy (réservé aux pilotes féminines), Formule E, Formule Renault....
Cocorico : une écurie française se distingue parmi le top 10 des meilleures écuries participant au championnat du monde de Formule 1 : il s’agit d’Alpine F1 Team.
En quoi consiste le métier de pilote sur circuit ?
Le métier de pilote ne se limite pas uniquement à la course. Bien qu'il soit seul dans sa monoplace et qu'il ait un rôle crucial, il ne faut pas oublier que le sport automobile est un sport d'équipe ! Le rôle du pilote est multiple, on peut citer entre autre :
Piloter sa monoplace durant les weekends de Grand Prix et maximiser sa performance
Partager ses ressentis auprès de son équipe (ingénieurs/mécaniciens) sur les réglages de la voiture, sur la piste...
Etablir avec son équipe la stratégie (choix des pneus, moment de passage au stand...) et la mettre en place durant la course
En dehors des weekends de course, le pilote est amené à se rendre à l'usine de son équipe, au simulateur pour préparer ses courses.
Contribuer à l'évolution de la voiture weekends après weekends.
Les journées d’un pilote de circuit sont rythmées par les entraînements et préparation sportive. Tout au long de l'année, il veille à son alimentation, à la qualité de son sommeil et il est très souvent dans les avions pour disputer une course sur un circuit à l’autre bout du monde. Il répond par ailleurs à de nombreuses obligations médiatiques ou auprès de ses sponsors. Alors, tenté ?
Où travaille le pilote sur circuit ?
Contrairement aux pilotes sur routes qui s’exercent sur des routes classiques fermées le temps de l’entraînement, les pilotes sur circuits évoluent sur des circuits dédiés, plus ou moins longs. Il en existe plus d’une centaine en France. Auparavant, les pilotes s’entraînent sur des simulateurs, ce qui permet aux ingénieurs d’avoir une idée de leur manière de piloter et de programmer la voiture pour l’adapter au style de conduite de chaque pilote.
Comment devenir pilote de course ? Quelles études ?
Il n’existe pas de formation pour devenir pilote. Il est possible de débuter en s’inscrivant à des stages de pilotage sur circuit ou en pratiquant le karting. L’étape d’après est l’entrée en formule 4 (il faut avoir minimum 15 ans), qui permet de participer à des championnats nationaux. Les vainqueurs perçoivent alors des sommes d’argent qui les aident à financer la suite de leurs carrières en formule 3, 2, puis 1. La route n’est cependant pas facile, et leur ascension dépend de leur talent sur la piste, mais également de leur talent… hors des pistes pour convaincre les médias de parler d’eux, les sponsors d’investir sur eux et les meilleurs constructeurs de travailler avec eux.
Le saviez-vous ?
Les pilotes de Formule 1 roulent à une vitesse d’environ 240 km/heure sur circuit.
Directeur d’écurie : indispensable en sport mécanique
Jean Todt, Toto Wolf, Frank Williams ces grands noms montrent que le directeur d'écurie peut aussi marquer le monde du sport automobile. Patron de l'équipe, il est le liant entre tous les métiers du secteur du sport automobile.
Que fait le directeur d’écurie ?
Comme tout chef d’entreprise, le directeur d’écurie est responsable de la gestion d’une équipe de course dans son ensemble, des ingénieurs aux mécaniciens en passant par les pilotes ou les responsables de commissaires de pistes, etc. Il s’occupe aussi des aspects financiers, logistiques (organisation des courses), de la gestion du personnel… Il est en lien avec le service de communication et de l’événementiel et doit procéder à des choix stratégiques : quels pilotes choisir, quels sponsors ?
Il fait également le lien entre son équipe et la FIA (Fédération internationale de l’automobile) et bien qu’il soit entouré par des spécialistes, ses compétences managériales, diplomatiques et commerciales sont essentielles.
Où travaille le directeur d’écurie ?
Surtout dans son écurie. Néanmoins, son ordinateur sous le bras, il transporte son bureau partout avec lui, notamment dans les avions lors de ses nombreux déplacements sur les circuits. Adeptes de weekend calmes s’abstenir !
Comment devenir directeur d’écurie ?
Chaque parcours est différent. Il faut de la chance, des opportunités, de la passion et il n’existe pas une seule manière de devenir directeur d’écurie. Certains ont débuté comme mécaniciens, d’autres sont d’anciens pilotes ou ingénieurs. Ce qui les réunit, c’est leur passion pour le sport automobile, mais également une grande capacité de travail pour assurer des semaines denses et une présence sur les circuits lors des weekend de courses.
Les différents ingénieurs en F1 et courses automobiles
En sport automobile, la réussite d'une équipe dépend de la qualité du pilote, mais aussi de la performance de la voiture. Les équipes sont donc constituées de nombreux ingénieurs qui ont pour mission de concevoir une voiture à la fois rapide et fiable.
Le métier d'ingénieur d’études : concevoir la voiture
Dessiner les voitures, les moteurs, les pièces mécaniques et électriques qui les composent, choisir les matériaux les plus légers possibles pour réduire le poids de la voiture, tout ceci s’élabore grâce aux équipes d’ingénieurs d’études. Rivés à leurs ordinateurs, ils créent les pièces grâce à des logiciels de conception, les impriment parfois en 3D, corrigent les éventuels défauts avant de les tester.
Où travaille l’ingénieur d’études ?
On le trouve au cœur des bureaux d’études, dans les écuries.
Comment devenir ingénieur d’études ?
Après un bac général avec des spécialités scientifiques (mathématiques ; physique-chimie ; SI – sciences de l’ingénieur -), un bac technologique STI2D (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable) ou un bac professionnel maintenance des véhicules, il est possible d’intégrer une école d’ingénieurs en 5 ans ou en 3 ans après un bac+2/3 (de type classe préparatoire scientifique, BTS ou BUT). Les cursus les plus adaptés sont, par exemple, le BTS maintenance de véhicules, ou encore le BUT GMP (génie mécanique et productique).
Les écoles d’ingénieurs spécialisées en mécanique et dans le transport automobile sont nombreuses. Citons, entre autres, l’ISAT (Institut supérieur de l'automobile et des transports), l’ENSMA (École nationale supérieure de mécanique et d'aérotechnique), l’ESTACA (École supérieure des techniques de l'aéronautique et de la construction automobile)…
Ingénieur d’essais : veiller à la performance du moteur
Au quotidien, l’ingénieur d’essais teste les moteurs en simulant la future course afin d’observer la manière dont ils réagissent en situation concrète (résistances diverses, montées en puissances et changements de régimes…). L’ingénieur d’essais peut tester une pièce du moteur ou le moteur entier.
Les données récoltées pendant ces tests permettent de proposer des interventions mécaniques préventives et correctives. Toujours en quête du réglage parfait, il sait établir un bilan de santé du "Power Unit" à l’issue des essais afin d’orienter le processus de démontage et l’analyse de la fiabilité de chaque pièce.
Où travaille l’ingénieur d’essais ?
L’ingénieur d’essais travaille au sein d’une écurie au service « bancs d’essais », mais peut également intervenir en piste sur les courses.
Comment devenir ingénieur d’essais ?
Devenir ingénieur d’essais nécessite d’obtenir un diplôme dans une école d’ingénieurs en 5 ans post-bac ou en 3 ans après un bac+2/3 (classe préparatoire scientifique, BTS maintenance de véhicules, ou encore le BUT GMP (génie mécanique et productique), par exemple). Une école d’ingénieurs généraliste assortie d’une spécialisation en électrotechnique, en mécanique numérique ou encore en industrie et robotique sont des filières toutes indiquées, mais il en existe beaucoup d’autres.
Le saviez-vous ?
Les moteurs des monoplaces de formule 1 sont d’une telle technicité que trois personnes sont nécessaires pour les démarrer : un pilote banc d’essais et deux ingénieurs dédiés (un motoriste et un ingénieur spécialisé dans l’hybridation des moteurs thermiques et électriques).
Ingénieur simulation : optimiser le développement du véhicule
L'ingénieur simulation performance est amené à optimiser l’acoustique, l’aérodynamisme, et la combustion du moteur de Formule 1. Il intervient très en amont dans la chaîne de développement et interagit avec une grande partie de l'entreprise, du concept jusqu’aux essais, et à la mise en œuvre sur la voiture.
Plus largement, son rôle est de proposer des développements à moyen et long termes sur la performance des éléments produits en utilisant différents outils de simulation.
Où travaille l’ingénieur simulation ?
Il est généralement basé à la direction technique d’une écurie.
Quelles études pour devenir ingénieur simulation ?
Devenir ingénieur simulation est possible après l’obtention d’un diplôme d’ingénieur en 5 ans post-bac ou en 3 ans après un bac+2/3 (classe préparatoire scientifique, BTS maintenance de véhicules, ou encore le BUT GMP (génie mécanique et productique), par exemple). Une école d’ingénieurs généraliste assortie d’une spécialisation en mécanique et/ou en électrotechnique est un cursus adéquat. A noter que l’ESTACA (École supérieure des techniques de l'aéronautique et de la construction automobile) dispense un MS (mastère spécialisé, bac+6) « Ingénierie de la performance en sport automobile », en partenariat avec la FFSA (Fédération française de sport automobile).
Ingénieur de piste : l'œil de l'équipe, à distance
Le nombre de personnes sur les pistes étant limité, une équipe d’ingénieurs de piste installée dans une « OpsRoom » (salle des opérations) surveille à distance, grâce à des capteurs installés dans les monoplaces, ce qui se déroule sur le circuit. Ils analysent ainsi en temps réel des données, des images des pilotes qui leur parviennent sur leurs écrans afin de dispenser leurs derniers conseils de réglages aux pilotes et aux équipes mécaniques positionnées sur les pistes.
Où travaille l’ingénieur de piste ?
Casque sur les oreilles, yeux rivés sur les écrans, cet ingénieur, loin de l’agitation des pistes, analyse les données qui lui parviennent en temps réel, au siège de l’écurie pour laquelle il travaille. Ses horaires de travail sont parfois décalés lorsque des compétitions se déroulent à l’autre bout du monde.
Quelles études pour devenir ingénieur de piste ?
Une école d’ingénieurs généraliste peut permettre d’acquérir une vision globale, mais une spécialisation est ensuite la bienvenue en fin de cursus en conception mécanique, en mécatronique, etc. A noter que l’ESTACA (École supérieure des techniques de l'aéronautique et de la construction automobile) dispense un MS (mastère spécialisé) à bac+6 intitulé « Ingénierie de la performance en sport automobile », en partenariat avec la FFSA (Fédération française de sport automobile).
Le métier de motoriste
Un moteur peut être constitué de plus de 3 000 pièces : son spécialiste ? Le motoriste.
Que fait le motoriste ?
En lien direct avec les concepteurs et les ingénieurs d’essais, le motoriste assure le montage et le démontage des moteurs selon leurs consignes et les délais établis par le responsable d’équipe.
Il participe à la création des procédures de montage avec les experts du bureau d’études, notamment lors des assemblages des premiers prototypes. Métier très technique, le motoriste est garant de la qualité des assemblages et alerte en cas d’écart.
Où travaille le motoriste ?
On trouve le motoriste essentiellement dans l’atelier de montage et de démontage d’une écurie, mais il arrive qu’il intervienne également en piste sur les courses.
Quelles études pour devenir motoriste ?
Titulaire d’un bac professionnel (maintenance de véhicules, par exemple), le motoriste peut continuer en BTS maintenance de véhicules (bac+2) puis obtenir une licence professionnelle (bac+3) en mécanique, ou intégrer un BUT pour 3 ans après son baccalauréat (comme le BUT GMP - génie mécanique et productique -).
Petit « plus ». Des expériences personnelles et/ou une formation complémentaire en sport automobile sont des atouts.
Que fait le concepteur mécanique ?
A partir des éléments d’un cahier des charges, le concepteur mécanique réalise à l’aide de logiciels 3D des pièces ou des systèmes mécaniques. Il assure les calculs de prédimensionnement ou la mise en plan et répond au besoin exprimé (étudier les vibrations d’une structure ou sa déformation sous chargement…).
L'objectif du concepteur mécanique n’est pas de développer des produits, mais de maximiser ceux qui existent déjà. Il est en contact régulier avec les fournisseurs et son rythme de travail suit le calendrier des courses.
Où travaille le concepteur mécanique ?
Le concepteur mécanique travaille au service de la direction technique d’une écurie. Il est sous la responsabilité d’un directeur technique qui chapeaute lui-même une équipe d’ingénieurs.
Quelles études pour devenir concepteur mécanique ?
La voie royale est un bac+5 obtenu en école d’ingénieurs spécialisée en mécanique après un premier diplôme de type BUT GMP (génie mécanique et productique, par exemple. La connaissance de logiciels de CAO** est indispensable (3D Expérience, Catia V5…).
** CAO : conception assistée par ordinateur
Que fait le mécanicien ?
Comme tout mécanicien, il est chargé de l’entretien et de la réparation des voitures, avant, pendant, et après la course. Mais le mécanicien de course automobile intervient sur des moteurs et de systèmes de compétition, dont il doit en permanence garantir la fiabilité, la sécurité. Ainsi, il effectue sans cesse des mises au point, des réglages mécaniques, électriques, hydrauliques… Il remplit les voitures avec le carburant et reste en veille lors d’une course, pour venir en aide si besoin.
Où travaille le mécanicien ?
En atelier ou sur la piste lors des courses, il est partout. S’il répare ou prépare les voitures en atelier, il se tient prêt à intervenir sur les circuits en cas de pannes subites, de problèmes mécaniques, de sorties de routes, de pneus à changer, afin que les pilotes puissent repartir dans les meilleurs délais.
Quelles études pour devenir mécanicien ?
Le CAP maintenance des véhicules option voitures particulières suivi du bac professionnel du même nom et avec la même option permet de débuter dans le métier. Ceux qui souhaitent se spécialiser davantage prouvent continuer vers un BTS maintenance des véhicules. Sachez également que la FFSA Academy a développé un centre de formation unique en partenariat avec le lycée polyvalent du Mans-Sud et reconnu par le ministère de l’Education nationale. Ce centre dispense une formation de 13 mois de « mécanicien de compétition », alliant théorie et pratique et accessible dès le niveau bac professionnel.
Le saviez-vous ?
Un concours d’excellence mécanique organisé par Alpine permet d’accueillir de jeunes apprentis en leur apprenant à monter et démonter des prototypes de moteurs. De portée nationale, il s’adresse à tous les étudiants en mécanique automobile de niveau bac ou bac+1. Les épreuves, entre théorie et pratique, se déroulent en trois étapes que vous pouvez retrouver en détail sur le site du concours.
Les fonctions supports d'une écurie
Comme dans toute entreprise, il existe des services nécessaires à son bon fonctionnement : marketing, RH (Ressources humaines), communication, événementiel, finance, contrôle de gestion, comptabilité, logistique, achats, informatique, etc. Une manière d’allier vos compétences avec la passion pour les sports automobiles.
Zoom sur les métiers de la communication d’une équipe de Formule 1
Les professionnels de la communication d’une écurie de F1 regroupent les mêmes métiers que ceux l’on trouve dans n’importe quel secteur et utilisent les mêmes canaux de communication (presse en ligne, partenariats, réseaux sociaux, influenceurs…).
Leur mission ? Promouvoir son équipe, une course, valoriser les pilotes, organiser une conférence de presse entre pilote et journalistes, valoriser un partenaire... et même nous aider à écrire cet article (merci Alpine !).
Avant une course, les missions peuvent être d’inviter des journalistes à découvrir la dernière voiture du constructeur, de préparer les « assets » (support visuels et documents divers), de convier un photographe ou un vidéaste pour couvrir l’événement en images et d’assurer leur diffusion.
Pendant la course, l’équipe com’ est garante de la réputation de la marque et de celle des pilotes. Elle accompagne donc les déclarations publiques de chacun grâce à des briefes, éléments de langage et aux liens noués avec les journalistes.
Après la course, vient alors le temps de l’analyse et de tirer le bilan des actions mises en places : quelles ont été les retombées médiatiques ? Les articles sont-ils élogieux et conformes aux directives ? Ont-ils été beaucoup lus ? Quels moyens / canaux ont le mieux fonctionné ?
Assurer la sécurité sur le circuit : les métiers
Commissaire de piste : les règles et la sécurité du circuit
Sous la responsabilité d’un chef de piste, le commissaire de piste est, avec ses collègues, les « yeux de la piste ». Il est garant du respect de la réglementation sportive. Son rôle est double :
il avertit les pilotes des dangers en agitant des drapeaux de couleur en bord de piste. Drapeau jaune, rouge, noir, bleu... chacun a une signification que connaissent bien les pilotes.
il a un rôle de « juge de faits » pour les pilotes. Si un concurrent ne respecte pas certaines règles (de dépassement, de vitesse, de limite de piste...), il avertit la direction de la course. De même si un pilote est blessé, il prévient pour que l’équipe médicale puisse intervenir dans les meilleurs délais.
Où travaille le commissaire de piste ?
Sur le bord de la piste d’un circuit automobile. Ils sont plusieurs centaines parfois et chacun a en charge un morceau du circuit, un virage particulier, etc.
Comment devenir commissaire de piste ?
Selon la règlementation, il est possible de devenir commissaire de piste dès l’âge de 16 ans, en étant formé et licencié d’une association automobile ou de moto. La formation, qui dure une journée, est d’abord théorique, puis pratique. Un commissaire de piste améliore ses compétences au côté de commissaires chevronnés lors des « roulages » et des compétitions. Souvent, le commissaire de piste possède un fort intérêt pour les sports mécaniques et doit savoir garder son sang-froid car il peut être confronté à des accidents graves ou des situations difficiles.
D'autres métiers pour la sécurité sur les circuits
D'autres acteurs essentiels s’affairent pour assurer la sécurité permanente des pilotes, voire du public. En plus des commissaires de pistes, de nombreux salariés sont présents, à l’affût de la moindre anomalie :
des pompiers,
des médecins,
des « pistards » s’occupent de la dépollution de la piste lorsque, par exemple, ils doivent résorber des taches d’huile présentes sur le circuit pouvant être source d’accidents pour les pilotes,
des dépanneurs remorquent les véhicules accidentés,
des techniciens peuvent devoir changer un rail bordant la piste et abîmé par une voiture,
des chargés multimédias interviennent sur les écrans positionnés en bord de piste lorsqu’il y a un problème technique.
Commentateur sportif de course
« Montez le volume et rendez-vous au premier virage » est devenue la phrase célèbre prononcée à chaque début de course de Formule 1 par un célèbre commentateur.
Chargé de commenter en direct les grandes courses sportives, ce professionnel décrypte les courses, analyse les stratégies des pilotes, explique tout ce qui se déroule sur une piste, y compris ce que ne voit pas le spectateur. Un travail qui se prépare aussi en amont afin de connaître les moindres détails de l’organisation de la course, la personnalité de chaque pilote, les statistiques des courses précédentes, les renseignement sur la course et la région dans laquelle elle se déroule, etc.
Où travaille le commentateur sportif de course ?
A la radio ou à la télévision lorsqu’il commente en direct, il peut aussi travailler comme journaliste dans la presse pour un journal spécialisé dans le sport en général ou automobile en particulier.
Quelles études pour devenir commentateur sportif de course ?
Pour être journaliste sportif dans la presse, à la radio ou à la télévision, il est nécessaire de suivre une formation classique en journalisme (bac+5), à l’université ou en école, de préférence dans l’une des 14 formations reconnues par la profession puis de choisir un parcours spécialisé dans le journalisme sportif.
Les métiers en lien avec l’organisation de la course
D’autres personnes méritent d’être mises en avant car sans elles, pas de courses possible.
les personnes qui appartiennent au service logistique sont chargées d’acheminer tout le matériel sur place, s’occupent de l’électricité, de la plomberie, de la peinture (pour l’entretien des pistes),
un service de restauration assure les repas de tout le personnel qui travaille sur place durant la course.
Ces métiers restent très physiques car beaucoup s’exercent debout toute la journée (et parfois la nuit). D’autres sont plus sédentaires mais tout aussi importants comme les métiers de l’événementiel ou de la communication.
Le saviez-vous ?
Le sport automobile œuvre depuis quelques années pour promouvoir cette discipline auprès des jeunes femmes et les inviter à s’engager dans ce secteur à tous les niveaux (technique, course…). Alpine a, par exemple, mis en place en 2022, deux programmes pour l’inclusion féminine : Rac(h)er et CEMA. Objectif : 30 % de femmes d’ici 2027 !