En 2de, des dispositifs mis en place pour vous aider à choisir vos spécialités
En 2de, vous devez vous positionner sur les trois spécialités que vous envisagez de suivre à partir de la 1re. Pour vous aider, certains lycées proposent des actions pour toucher du doigt ce que vous ferez l’année prochaine.
Choisir trois enseignements de spécialités quand on est en 2de n’est pas toujours facile. D’autant plus quand on n’a pas encore d’idées précises de ce que l’on souhaite faire plus tard.
Si vous aussi, vous avez du mal à faire un choix, n’hésitez pas à solliciter de l’aide auprès de vos professeurs. Si certains lycées mettent en place des dispositifs pour accompagner les élèves, dans la majorité des cas, des immersions dans des spécialités existent à la demande du lycéen.
Des "spé datings" pour échanger avec les élèves de terminale
Au lycée Rabelais de Saint-Brieuc (22) des "spé datings" sont organisés depuis deux ans.
Concrètement, pendant deux heures, les 2des vont de salles en salles où des élèves de terminale présentent leur spécialité en quelques minutes. "Ils décrivent leur année de terminale, ce qu’ils font, ce qui les intéresse ou intéresse moins et ensuite, ils répondent aux questions des 2des", précise Frédéric Guivarch, CPE.
Une transmission entre pairs qui apporte des informations en plus, et davantage dans le concret. "Il y a vraiment une complémentarité puisqu'ils dévoilent des informations qui se basent sur leur vécu", reconnaît Frédéric Guivarch.
Ces rencontres sont l’occasion de poser des questions pratiques sur les contenus des cours, le rythme, etc. "Souvent, les échanges se poursuivent même au-delà du 'spé dating'", indique le CPE.
Des réunions d'information sur les spécialités
Dans d'autres lycées, les élèves de 2de peuvent assister à des réunions d'informations sur les spécialités pour en savoir plus. C'est le cas au lycée Germaine Tillon au Bourget (93), qui propose "de façon systématique, une présentation des spécialités par les professeurs puis par les élèves en terminale", indique Mohamed Nahar, proviseur.
Bastien, lycéen en 2de au lycée Émile Zola à Aix-en-Provence (13) a participé à une de ces réunions. Mais à l'issue, il hésite toujours entre la spécialité NSI (numérique et sciences informatiques) et SI (sciences de l’ingénieur).
"Lorsque les professeurs ont présenté leurs spécialités, ils ont donné des informations que j’avais déjà donc ça ne m’a pas vraiment aidé à faire un choix", raconte le lycéen qui envisage de suivre, après le bac, des études d’ingénieur.
Pour faire vos choix, sollicitez vos professeurs
Pour trouver des réponses, Bastien sollicite alors l’aide de son professeur principal. "Il m’a conseillé de me rapprocher de mon professeur de SNT [sciences numériques et technologie, NDLR] qui s’occupe aussi de la spécialité SI pour lui demander de suivre une heure de cours."
Rapidement, un créneau est trouvé. "J’ai pu aller en cours de SI sur une heure de cours que j’avais avec mon professeur principal", explique le lycéen.
Une expérience qui lui permet de débloquer la situation. "Ils étaient en plein projet, les élèves m’ont pris sous leur aile et m’ont montré ce qu’ils étaient en train de faire, les cours qu’ils avaient déjà eues. Ils ont pu aussi m’en dire plus sur le rythme en cours et sur leurs projets d’études. C’était vraiment intéressant." Le lycéen a fait son choix : il suivra la spécialité SI l’année prochaine.
C'est aussi ce que propose Mohamed Nahar, dans son lycée. "Si un élève souhaite assister à un cours de spécialité, ce sera à la demande", précise le proviseur.
Parce que la pratique vaut mieux que la théorie, n’hésitez pas à demander à vos professeurs d’assister à un cours de spécialité ou à rencontrer des élèves qui la suivent. Surtout s'il s'agit de matières qui seront totalement nouvelles l'année prochaine, comme les spécialités NSI, SI ou arts par exemple.
"En arts, l’immersion est intéressante parce qu’elle permet de déconstruire des clichés ou des stéréotypes en apportant aussi des informations sur l’examen qui, sans qu’on l’ait en tête, demande beaucoup d’écrits", précise Mohamed Nahar.